« Le quotidien repensé », Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sfax, Tunisie, 2013
Identité
Cette réflexion tente de rattacher le concept du quotidien repensé à la question de l’identité, et ceci en montrant dans quelle mesure ce dernier participe à la fabriquer.
Pourquoi « l’identité » ? En évoquant la tendance de la peinture nationaliste en Tunisie des années 50, Sophie El Goulli explique que quand les peintres tunisiens « affirment leur volonté de peindre tunisien », ils essayent « de résoudre les contradictions dans lesquelles ils vivent et les problèmes multiples qui se posent à eux »[1]. Dès qu’une société est confrontée à des changements ou dangers, ce sont ses points faibles qui sont touchés en premier. Or, le citoyen tunisien souffre de manière récurrente d’un sentiment de « perte d’identité », et ce sentiment est d’autant plus exacerbé avec ce qui se passe aujourd’hui. Plus que jamais, la question « Qui suis-je ? » revient, et plus que jamais, « Je suis Tunisien » ne suffit pas à y répondre. C’est là que « le quotidien repensé » intervient.
Le « quotidien….repensé » nous permet d’envisager l’identité sous la problématique de « l’expérience…et de l’expérimentation ».
[1] Sophie El Goulli, La peinture en Tunisie, origines et développement, Impr. Jumeaux, (s.l.), 1994 [1974], p. 219.
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