Kélibia été 2006
Kélibia été 2006
Identité
Cette réflexion tente de rattacher le concept du quotidien repensé à la question de l’identité, et ceci en montrant dans quelle mesure ce dernier participe à la fabriquer.
Pourquoi « l’identité » ? En évoquant la tendance de la peinture nationaliste en Tunisie des années 50, Sophie El Goulli explique que quand les peintres tunisiens « affirment leur volonté de peindre tunisien », ils essayent « de résoudre les contradictions dans lesquelles ils vivent et les problèmes multiples qui se posent à eux »[1]. Dès qu’une société est confrontée à des changements ou dangers, ce sont ses points faibles qui sont touchés en premier. Or, le citoyen tunisien souffre de manière récurrente d’un sentiment de « perte d’identité », et ce sentiment est d’autant plus exacerbé avec ce qui se passe aujourd’hui. Plus que jamais, la question « Qui suis-je ? » revient, et plus que jamais, « Je suis Tunisien » ne suffit pas à y répondre. C’est là que « le quotidien repensé » intervient.
Le « quotidien….repensé » nous permet d’envisager l’identité sous la problématique de « l’expérience…et de l’expérimentation ».
[1] Sophie El Goulli, La peinture en Tunisie, origines et développement, Impr. Jumeaux, (s.l.), 1994 [1974], p. 219.
Pour obtenir le PDF de toute l’intervention, me contacter.
C’était l’été, j’étais à Kélibia et je devais faire un travail autour du thème “Déchets” pour mon DEA. Je suis sortie devant notre porte dans l’espoir de trouver quelque ordure intéressante, et là, j’ai commencé à marcher le long des minuscules parcelles de terre encore cultivées en face de chez nous à l’époque. Elles étaient bordées de détritus, des objets jetés que mes yeux, habitués, ne voyaient pas. Je me suis rendue compte que nous étions sales. En dix minutes, j’avais tout ce qu’il me fallait. J’ai ramassé mes ordures et je me suis tirée le portrait.
Rim Soussi, une femme au cœur en or.
Elle a fondé la société Comptoir Azur (www.comptoirazur.fr). C’est une boutique à Paris et une boutique en ligne qui vend de beaux produits faits main, fabriqués par des artisans de la méditerranée soucieux de la qualité des objets qu’ils créent eux-mêmes ou selon un design suggéré par Comptoir Azur.
Je n’arrête pas de lui courir après pour le rencontrer. Un style d’écriture dense, mais du pur génie.
Avec beaucoup de finesse. Il brasse des sujets très divers, du monde arabe au transhumanisme…
Culotté, drôle, simple, pourtant un vrai savant. Pour lui je n’ai qu’un seul mot : merci.
Il n’aime pas les effusions élogieuses, alors je ne dis rien. En attendant son site, un lien.
Les Tunisiens font autre chose que des bêtises à Paris : ils ont une activité culturelle ! Lamia a pensé à centraliser les infos dans un site pour nous.