Colloque : “Re-penser l’ordinaire” 2012

« Re-penser l’ordinaire », Couvent des Cordeliers, Paris Sorbonne. Dir. Michel Maffesoli (Université Paris Descartes) et Michel Sicard (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), mars 2012


L’homme retouché

Pour aborder ce sujet sur l’ordinaire, j’ai choisi d’examiner la relation de l’être humain à l’ordinaire à travers son propre corps, et plus précisément en partant du corps féminin. Le but sera de comprendre comment l’être humain envisage l’ordinaire et l’extraordinaire, et ceci en nous intéressant à la manière dont il définit son corps. J’essayerai d’établir la pertinence de ces choix au fur et à mesure que nous avancerons.

Idées principales développées :

1) C’est une certaine forme d’inaccessibilité qui détermine la nature extraordinaire du corps. Autrement dit, L’ordinaire est ce qui se touche, l’extraordinaire est ce qui ne se touche pas.

2) La femme incarne une sorte de monstre femelle extraordinaire qui permet à l’homme ordinaire de se définir.

3) La relation de l’ordinaire à l’extraordinaire se fonde sur la transgression, qui ne consiste pas à toucher le corps, mais à le retoucher.

Cette présentation est accompagnée d’une participation à l’exposition collective

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Blog Repenser l’ordinaire

Extrait de la revue Sociétés Repenser l’ordinaire